Communextase, La Zouze

2015

Images demandées

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Avec CommunExtase, Christophe Haleb interroge ce que nous en commun aujourd’hui ? “. Il propose à quatre interprètes, trois danseurs et une comédienne, de voir comment, à travers les relations entre l’espace, les émotions collectives et les élans affectifs, jetés là, sur le plateau, le commun peut être un principe esthétique de vie.

Dans cette pièce de deuil, nous avons cherché à qualifier nos façons d’être en fonction d’un autre, pour un autre, à mobiliser nos forces internes et externes, à passer d’un chant presque éteint à la colère, des larmes aux armes, d’un combat individuel à la cellule vivante, de nous propulser hors de nous-même.

Nous avons imaginé une manière simple de relier des temps entre eux, de faire de nouveaux assemblages avec la danse, l’image, le montage et la musique, pour donner une profondeur de champ à notre existence. La danse qui nous intéresse ici est une façon de pratiquer le présent, elle se laisse être altérée par nos modernités, sombres, elle commence à nommer notre romantisme, autrement contemporain.

Au plateau les corps sont des images en geste, pris dans un mouvement de l’être, ils parlent de leur propre appartenance individuelle. Dans notre monde occidental où le nu est une affaire philosophique très ancienne, la nudité y est comme un indice pour rechercher la vérité et mettre en cause son cortège de certitudes… Être propriétaire de son corps, objet et sujet à la fois, c’est se permettre d’en faire toutes sortes d’usages, d’en connaître l’extase, et d’en être dépossédé.